Alors oui, on en a marre, ras le bol même de cette crise sanitaire ! Si on nous avait dit il y a un an que nous porterions des masques pour sortir de chez nous, que nous passerions la journée à nous tartiner de gel hydroalcoolique. Si on nous avait annoncé que nous ne pourrions plus embrasser nos parents (carrément interdit s’ils sont en ehpad), que nous serions confinés, déconfinés et reconfinés… Si on nous avait dit que nous ne pourrions plus boire un p’tit café ou aller voir un spectacle de théâtre, de danse ou écouter un concert et cela pendant de longs, trop longs mois!! Nous n’y aurions pas cru, moi je n’y aurais pas cru. Et le pire bien sûr, ce sont les conséquences humaines, les souffrances, les pertes d’emplois, les peurs. Le pire ce sont les enfants, les jeunes qui ne vont plus au lyçée qu’à temps partiel, ceux qui ne vont plus à la faculté qui ne peuvent plus se nourrir! Et donc, le plus grave, ce sont toutes les conséquences émotionnelles et psychiques dont nous n’avons pas encore pleinement pris la mesure.
Alors, je ne vois qu’une possibilité : résistons, ne nous isolons pas, appelons nos amis voyons les autant que possibles (en respectant les gestes barrières bien sûr). Lisons, regardons des films d’art, des films de spectacle, faisons de l’art, créons, faisons des projets, gardons nos rêves, réalisons les, parlons en avec nos enfants. C’est vital, car nos enfants s’ils ne nous le disent pas perçoivent parfaitement notre tristesse et notre manque d’espoir parfois. Alors nourrissons nos enfants en partageant avec eux de l’espoir et des rêves, c’est indispensable et c’est notre job de parent, de tante et d’oncle, ou de grand parent et même d’ami. Et bien sûr, cela nous fera du bien aussi, de posséder des perspectives, des rêves et de penser à l’après crise.
Les vaccins, les traitements (oui, oui, je sais tout le monde n’est pas d’accord à ce sujet, tant pis) me donnent en plus personnellement beaucoup d’espoir…