J’aime mon travail de psychomotricienne en libéral et je n’en changerais pour rien au monde. Il comporte cependant des particularités, notamment un manque de sécurité qui nous as mis rudement à l’épreuve, nous professions libérales comme tant d’autres professions pendant cette crise sanitaires. Peut être est-ce le prix de la liberté ? Je lance le débat 🙂
Il s’agit aussi de savoir nous mettre en lien avec d’autres professionnels comme les orthophonistes, les neuropsychologues, les médecins généralistes, les pédiatres et les pédopsychiatres, par exemple (j’en oublie oui, oui, je sais). En effet, il est indispensable d’aider nos patients et leurs parents à tisser un réseau de professionnels, tonique et protecteur, autour de leur prise en charge ou de celle de leur enfant. Et pour nous, psychomotriciens, ces échanges sont instructifs et motivants. Non, je travaille encore à 23h ce soir sur mes bilans (hors de question de les rendre en retard), mes factures à envoyer (en retard), mes notes et ma liste énorme de rappels téléphoniques à faire (parents, enseignants, collègues …). En fait, je ne me sens jamais seule dans mon joli et simple cabinet en ville que j’ai petit à petit et avec un soin infini, aménagé à mon image. Et, étrangement je me sentais souvent isolée dans les services hospitaliers remplis de collègues, dans lesquels j’ai pu travailler. Donc, non, je vous le promets je ne changerais de métier et surtout de façon de l’exercer pour rien au monde 🙂